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LAJUS & ASSOCIÉS
Nos conseils d’expert

Divorce ou rupture de PACS : Quels droits de partage ?

Elodie Vanderlynden Lajus : Analyste Senior Associée - Lajus & associés
Elodie Vanderlynden
Diplômée de l’Université Catholique de Lille en Comptabilité Contrôle Audit, et du reconnu Master Gestion de Patrimoine de l’IAE Gustave Eiffel-Paris. Elodie exerce durant près de 10 ans au sein de différentes institutions bancaires sur des postes opérationnels et d’encadrement des collaborateurs en matière de gestion de patrimoine. Suite à notre développement, elle créé un partenariat commercial avec le cabinet LAJUS & ASSOCIÉS en tant qu’indépendante à fin 2022. Forte de la réussite de ce partenariat, elle est aujourd’hui internalisée sur un poste d’Analyste Sénior Associée. Elodie maitrise parfaitement les rouages opérationnels inhérents à notre secteur d’activité du fait de son expérience et de ses connaissances.
Divorce ou rupture de PACS : Quels droits de partage ?

En cas de divorce ou de rupture de PACS il est nécessaire de partager le patrimoine commun. Ce partage est soumis à des émoluments et droits notariés. En fonction de la nature et de la chronologie du partage, les droits à payer diffèrent.

Lorsqu’un divorce intervient, les biens communs se retrouvent en indivision. Cette situation peut être inconfortable, notamment en cas de mauvaise entente des ex époux.

Afin de mettre fin à la situation d’indivision, deux solutions sont possibles :

  • le partage,
  • ou la licitation.

Le partage est une opération par laquelle les copropriétaires d’un ou plusieurs biens mettent fin à l’indivision ou à la communauté existant entre eux, en attribuant à chacun d’eux des biens indivis ou communs. Celui-ci est soumis à des droits de partage, prélevés lors de la réalisation de l’opération par le notaire.

La licitation, quant à elle, intervient lorsqu’un indivisaire cède ses droits indivis à l’un de ses co-indivisaires ou à un tiers à l’indivision (que cette cession fasse cesser l’indivision ou non). La licitation est également soumise à des droits de partage.

Ainsi, le gouvernement a annoncé courant 2020 un abaissement des droits de partage (de 2,5 % à 1,8 % en 2021, puis 1,1 % en 2022), mais vient de préciser que cette diminution ne s’applique aux licitations. Seuls sont dès lors concernés les partages d’intérêts patrimoniaux consécutifs à un divorce, à une séparation de corps, ou à une rupture de pacte civil de solidarité (PACS).

Les licitations restent par conséquent soumises à un droit de partage de 2,5 %. (Réponse ministérielle Renaud-Garabedian, JO Sénat 22 déc. 2022, n° 00356).

En outre les actes de partage qui bénéficient du taux réduit à 1,1 % sont uniquement ceux postérieurs à la séparation de corps, au divorce ou à la rupture du PACS.

A noter qu’en fonction du type de séparation, le fait générateur du droit de partage diffère :

  • En cas de divorce/séparation de corps judiciaire : il s’agit du jugement d’homologation de la convention – prévoyant la liquidation et le partage du régime matrimonial des époux – ;
  • En cas de divorce/séparation de corps par consentement mutuel : du dépôt au rang des minutes du notaire de la convention – qui mentionne les effets du divorce/de la séparation de corps, et comprend le cas échéant un état liquidatif du régime matrimonial – ;
  • Et enfin, en cas de PACS : de l’acte de partage qui fait suite à la rupture du pacte.

Si vous avez une question inhérente à des problématiques civiles et fiscales personnelles, n’hésitez surtout pas à prendre contact avec nous !

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